Des conditions de base pour effectuer le mouvement
Ceux qui se trouvent dans un cadre de vie avec un minimum de dignité, pourrons être mis à réfléchir sur les conditions humains, la banalisation de la vie et les alternatives pour la vie versus la souffrance…
L’écoute et l’orientation chez migrants
sont la base d’un parcours éducatif que permettre à chacun des ces migrants d’y
trouver sa place dans l’espace social, tel espace est la condition de base pour
que quelqu’un puisse découvrir sa raison de vivre…
La psychanalyse comme cadre pour cette
écoute est avant tout une pratique de fonction sociale…
‘Ces petits riens de la vie quotidienne,
qui nous font douter de notre maîtrise sur le monde et sur nous-mêmes…l’oubli
d’un nom ou d’une chose à faire, le lapsus qui nous fait prononcer un mot à la
place d’un autre, les bafouillages, les actes manqués, les jeux de mots, les
rêves, mais aussi les symptômes, autant de manifestations qui mettent dans la
piste de quelque chose qui nous échappe, tout en étant présent. Ce quelque chose que nos échappe, et qui
gouverne des pans entiers de notre vie, Freud décide de le nommer l’inconscient. L’idée n’est pas ce qui est inconscient un
jour va devenir conscient, donc qu’on puisse un jour en avoir la maîtrise, mais
de l’apprivoiser, d’apprendre à faire avec, pour vivre un peu moins mal’, selon
Rouzel.
L’écoute plus qu’administrative peut
être comparée à l’invention de la cure en psychanalyse que permet de suspendre,
par l’artifice de la relation transférentiel dans la clinique, l’ordinaire
aliénant de la vie quotidienne.
Simplement la clinique propose au
patient de rencontrer dans un temps et un espace avec des paroles adressée à un
autre être humaine - à savoir l’analyste qui la supporte, ce qui lui échappe. L’inconscient comme ce qui subverti la
mécanique communicatif du quotidien vient donner une trêve à la machine de la
realité, invente le dispositif analytique…ça parle dans l’homme, s’accroche l’être
par sa parole à une autre alternative, peut être plus joyeuse, mais sûrement
moins lourde que la mécanique d’un quotidien écrasant …
Au Service
Migrants la dimension dramatique du quotidien est centrale, puisque nous
travaillons avec une population en demande (d’asile) et d’autres aides
(alimentaire, logement, etc) ce quotidien a toutes les dimensions, de routine -
espace de répétition de l'archaïque (amour et haine) - mais aussi de surprise -
un lieu d'invention et de création, un lieu de la rencontre entre les humains.
L'approche du
quotidien à travers des soins, l'accompagnement, les aides matérielles, établi
un ensemble de techniques dans le réseau médico psycho social, cet une position dans un autre ensemble de mouvements qu’oblige
à prendre en compte les modalités de jouissance de chacun, autant du coté de
l’usager que d’écouteur. Alors, comme
Freud l’indiquait, le travail social peut poursuivre les mêmes fins que
l’analyse, mais par d’autres moyens, donc le travail social expose une clinique éducative bien vivante.
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